Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du lundi 28 octobre 2024, exhorte les riverains du fleuve Oubangui, sinistrés de la montée des eaux à déguerpir pour le site de Kpalongo. Le membre du gouvernement a indiqué que ces personnes, en plus de leur situation critique, n’ont pas obtenu l’autorisation de construire dans ces endroits.
Pour Maxime Balalou, ces sinistrés doivent aider le gouvernement dans sa politique de trouver une solution durable à leur situation, en quittant ces sites pour se relocaliser à Kpalongo, en attendant les moyens que le gouvernement et ses partenaires auront à mettre à leurs dispositions.
Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-Parole du Gouvernement, Maxime Balalou, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour aborder de la situation de ces sinistrés qui, aujourd’hui, vivent dans des situations critiques. «Vous parlez des riverains, d’abord qui occupent illégalement le bord de l’eau-là. Ils n’ont même pas une autorisation. Je viens, je vois le Chef de quartier qui me vend une parcelle qui, d’abord, n’est pas urbanisé, je construis sans pour autant aller au niveau de la cadastre remplir les conditions de formalités, j’ai mon Arrêté et je peux avoir mon Titre Foncier qui me protège. Ils ne le font pas», a indiqué le ministre Balalou.
Prenant l’exemple du site de CICI, Maxime Balalou a fait savoir que c’est une zone marécageuse, propriété privée que les occupants actuels ont illégalement occupée. La zone servait à l’époque à déverser des sables et autres. «On leur dit de quitter, on leur propose Kpalongo. Il y a des possibilités. Ils doivent quitter ! Ils doivent enlever le peu qu’ils ont, pour se réinstaller dans un nouvel environnement. Ils vont attendre encore jusqu’à l’année prochaine. On va se retrouver dans les mêmes conditions. C’est ce que vous nous demandez ? Le gouvernement essaie de leur expliquer ce qu’on doit faire. On apporte un minimum de soutien. Maintenant, il faudrait que nos compatriotes comprennent aussi ce phénomène», a fait savoir le Porte-parole du gouvernement.
Ce phénomène mondial est dû au changement climatique, Maxime Balalou a laissé entendre que le gouvernement ne peut rien, car même dans des endroits bien urbanisés et autres, les grandes villes européennes et autres, la situation est encore plus grave avec de dégâts plus énormes qu’en RCA.
L’occasion pour lui d’exhorter ses compatriotes dans la détresse à quitter simplement, «c’est-à-dire que le peu qu’ils ont, ils vont, ils s’installent et on discutera avec nos partenaires pour voir ce qu’il faut faire. Le plus important c’est qu’ils se déplacent vers Kpalongo. Il y a en a qui disent que oh, c’est trop loin. Bon, ils veulent que le gouvernement fasse quoi ? En même temps, ils nous bloquent et la situation va s’aggraver, comment on va faire ?», a conclu le membre du gouvernement.
Cyrille Renaldi Wegué Nidi