Le mercredi 30 octobre 2024, 102 lauréats entrepreneurs de la 24ème promotion, ont reçu leurs attestations de fin de formation pratique en création d’entreprises-business plan. Une initiative de l’«Académie d’Action Sociale Entrepreneuriale» (ACASE). La cérémonie y relative s’est déroulée en présence du Directeur de l’entreprenariat au ministère des Petites et Moyennes Entreprises, Ali-Mahamat et des partenaires techniques et financiers.
En vue de développer le tissu économique du pays, des jeunes, entrepreneurs, créateurs d’entreprises, ont subi des formations pratiques sur plusieurs mois. Selon le Directeur de l’entreprenariat au ministère des Petites et Moyennes Entreprises, Ali-Mahamat, le gouvernement soucieux du secteur privé à travers le projet «AIKONPIT», financé par la Banque Mondiale veut redynamiser le secteur formel. «Je trouve que ce n’est pas une nouvelle pour ACASE et se serait très encourageant dans ce sens de former des jeunes entrepreneurs du pays, afin qu’ils s’expriment valablement sur le marché du travail et le ministère est là aussi pour les accompagner. Désormais, les choses doivent être toujours prises au sérieux que ce soit par nos autorités, soit de nos partenaires techniques et financiers pour que des entrepreneurs émergent au jour le jour et que la RCA reprend sa place dans le concert des nations»,a-t-il souhaité.
Et celui-ci d’ajouter que cette réforme pourra être réalisée à travers différents projet car, dit-il, le projet «AIKONPIT», financé par la Banque Mondiale, veut redynamiser le secteur formel. Ce plan, selon lui, dispose des garantis au niveau des Petites et Moyennes Entreprises et qui répondent à un certain nombre de critères.
Cependant, Miguel, Yadagba, l’un des lauréats se dit prêt à créer son entreprise afin de contribuer au développement économique du Pays, «durant cette formation, on nous a appris à faire preuve de notre capacité sans rien attendre d’autres personnes ni l’Etat. D’ici quelques mois, je vais créer ma propre entreprise. Petit à petit, embaucher des jeunes pour contribuer au développement socioéconomique du pays»,a-t-il projeté.
La République Centrafricaine, à traverser de nombreuses crises militaro-politiques, avec des conséquences désastreuses ayant détruit le tissu économique. D’où nécessité de former des jeunes entrepreneurs, créateurs d’entreprises pour booster l’économie du pays.
Carole Bycekoan