Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, au cours de sa traditionnelle conférence de presse du lundi 11 novembre 2024, a répondu aux allégations de Martin Ziguélé et ses amis du «BRDC».
Au cours de cette rencontre avec les professionnels de l’information, le ministre Maxime Balalou, dénonce avec fermeté les allégations des leaders du «BRDC», laquelle diffusée dans des médias nationaux, le 5 novembre 2024, sur la question de la nouvelle Loi Fondamentale. Par cette sortie médiatique du «BRDC», ces leaders politiques centrafricains de l’opposition, conditionnent leur participation aux élections et sollicitent l’organisation d’un dialogue. Ces derniers ont également accusé l’Autorité Nationale des Elections (ANE) de malversation financière.
En réaction, le Porte-parole du gouvernement, a balayé d’un revers de main toutes les allégations mensongères forgées par le «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution du 30 mars 2016» (BRDC), qui a infligé une accusation non fondée à l’égard de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) et le Conseil Constitutionnel. Selon Maxime Balalou, cette affirmation gratuite et tendancieuse, vise à jeter le discrédit sur les institutions de la République, et rejette toute idée d’un prétendu dialogue politique.
Le ministre Maxime Balalou, a rappelé à Martin Ziguélé et ses compagnons que le fonds destiné à l’organisation des élections locales est géré par le PUND, à travers le Basket-Fund, avec des procédures légales définies pour des différentes dépenses et autres. «Avec la vision politique et la détermination du Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, avec les multiples soutiens de la communauté internationale, nous allons relever ce défi qui s’impose», a-t-il rassuré.
Et le membre du gouvernement de conclure que les Centrafricains veulent aller aux élections locales, malgré ces déclarations éhontées cousues de mensonges, car personne n’ignore les actions déstabilisatrices du «BRDC». L’ANE doit s’investir pleinement dans les préparatifs et l’organisation desdites élections.
Le Président de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), Dr Barthélemy Mathias Morouba, faut-il le rappeler, le jeudi 7 novembre 2024, s’est prononcé sur le processus électoral en République Centrafricaine et a répondu aux allégations des leaders du BRDC.
Il a rassuré qu’au niveau de l’ANE, tout ce qui est matériel informatique, les tablettes sont en train d’être mis à jour. C’est dire que les préparatifs sont terminés presque terminés. L’ANE va démarrer effectivement le processus d’enrôlement sur la liste électorale, à partir de ce 24 novembre pour la première aire ces opérations.
Carole Bycekoan