La famille Ngarrit, représentée par Dame Mavoungou, a animé un point de presse le mercredi 04 décembre 2024, au centre Monseigneur Joseph Coucherousset. L’objectif vise à informer les professionnels des médias de manière objective d’un cas flagrant de vente illégale de terrain personnel avec la complicité de Junior Fleuris Barry, petits-fils de la famille au quartier Saïdou, dans le 2ème arrondissement de Bangui, où la justice centrafricaine se met au garde-à-vous.
En effet, Dames Achdjian née Ngarrit Aye Zongayina Léa et ses frères et sœurs, sont en désarroi devant un cas d’injustice flagrante qu’ils ont jugé nécessaire de porter à la connaissance de la presse.
Il s’agit d’un cas de terrain litigieux où un petit fils, usurpe le titre d’héritier de sa mère pour entrer en possession d’un bien familial au quartier Saïdou, dans le 2ème arrondissement de Bangui.
Des faits
Mère de plusieurs enfants devenus majeurs et propriétaire d’un grand terrain sis au quartier Saïdou (derrière la clinique MSF réputée de soins traumatologiques) dans le 2ème arrondissement de Bangui, Mme Ngarrit Marie-Thérèse a découpé, en début d’année 80, son terrain en parcelles qu’elle a distribuées à ses enfants parmi lesquelles, sa fille Ngarrit Nalamo Lucie Valentine, née le 14 février 1958 (Réf.).
Entretemps, le 13 février 1988, Mme Ngarrit Marie-Thérèse a vendu à Mme Florence Limbio née Loubassa, cadre à la BEAC, la parcelle de Ngarrit Nalamo Lucie Valentine, avec l’accord de cette dernière.
Du coup, la parcelle du terrain qui était censée appartenir à Ngarrit Nalamo Lucie Valentine, n’existe plus du fait de cette vente régulière qui n’a jamais été contestée. (Réf.).
La parcelle du terrain restante, est au nom de Ngarrit Kambalongo Marie-Annick, transférée en France en 2016 pour des raisons de santé, Mme Ngarrit Marie-Thérèse, est décédée en septembre 2020 en France. Son corps est rapatrié à Bangui.
Le 20 avril 2011, Mme Ngarrit Marie-Thérèse étant dans le besoin d’argent, a autorisé sa fille Ngarrit Kambalongo Marie-Annick, a vendu à sa sœur Achdjian née Ngarrit Aye Zongayina Léa, sa parcelle de terrain sur laquelle elle a entrepris la construction d’une maison de trois (3) chambres.
Contre toute attente, sieur Barry Ahmed Junior Fleuris, artiste peintre, unique enfant de notre grande-sœur Ngarrit Nalamo Lucie Valentine, malheureusement décédée en 1992/93, a résolu de s’accaparer du terrain de sa tante maternelle, dame Achdjian née Ngarrit Aye Zongayina Léa, qu’il aurait déjà vendue à un ou des tiers, avec des faux documents.
Pour s’être opposés à cela, les enfants Ngarrit font l’objet de menaces et persécutions de tout genre: visites inopinées des soldats au visage cagoulé à nos domiciles, convocations à la SRI, menaces verbales d’arrestation.
Les questions que la presse devrait poser aux parties en procès et aux magistrats/avocats sont les suivants:
1- Pourquoi c’est après le décès de sa grand-mère maternelle Mme Ngarrit Marie-Thérèse, la véritable propriétaire du terrain morcelé et déjà vendu, que Barry Ahmed Junior Fleuris, a cru devoir jouir d’un bien qui n’existe d’ailleurs pas ?
2- Pourquoi Barry Ahmed Junior Fleuris a laissé de côté ?
3- Pourquoi Barry Ahmed Junior Fleuris a évité de réunir les vrais parents directs ou proches de sa mère pour demander ce qui pourrait être la propriété de sa défunte mère ?
4- Pourquoi le document que Barry Ahmed Junior Fleuris a confectionné comme étant le procès-verbal d’une réunion de famille de sa mère ne porte pas les noms et signatures des vrais parents de sa mère dont la grand-mère maternelle, ni du chef du quartier qui connaît bien cette famille ?
5- Pourquoi Barry Ahmed Junior Fleuris a produit des faux documents de quartier pour tromper la justice ?
6- Pourquoi les Juges successifs n’ont pas exigé à Barry Ahmed Junior Fleuris la communication à l’autre partie des pièces en bonne et due forme: du Procès-Verbal du Conseil de famille qui le désigne héritier (d’un bien supposé) de sa mère, et d’une décision de justice qui lui confère la qualité de «HERITIER LEGAL» de sa mère ?
7- Barry Ahmed Junior Fleuris peut-il réclamer un bien appartenant à son père qui est un expat ?
Autant de questions qui demeurent sans réponses idoines. Face à cette situation, Achdjian, née Ngarrit Aye-Zongayina Léa et ses frères et sœurs sont au désarroi devant un cas d’injustice flagrante qu’ils jugent nécessaire de porter l’affaire à l’appréciation de la presse afin d’inviter la vraie justice à faire son travail de manière impartiale.
Puisque Dame Mavoungou a indiqué avec document à l’appui qu’il d’une injustice qui ne dit pas son nom. Bien que l’affaire soit pendante devant la justice, la famille Ngarrit, représentée par Dame Mavoungou, continue de faire l’objet de multiples interpellations devant certains services judiciaires, à l’image de la Section des Recherches et d’Investigations (SRI).
Fabrice Kpétèné