Les audiences de la deuxième Session Criminelle de la Cour d’Appel de Bangui, se poursuivent en la salle d’audience du Tribunal correctionnel pour Enfant et celle de la Cour de Cassation de Bangui. Pour le vendredi, 06 décembre 2024, cette fois-ci, la Cour a statué sur l’affaire du Ministère Public contre Aroun Ballo, accusé pour viol. Tandis qu’en la salle d’audience de la Cour de Cassation, c’était l’affaire du Ministère Public contre Eric Guissimandji, quant à lui, inculpé pour vol à main armée et assassinat. Mais, après qu’ils sont été reconnus coupables de leurs différents actes, les deux accusés, ont écopé tous, 20 ans de travaux forcés.
En effet, démarrée depuis le 03 décembre dernier, la deuxième Session Criminelle de la Cour d’Appel de Bangui, continue d’enregistrer le nombre des personnes condamnées.
Au total 11 personnes sont déjà condamnées à la quatrième journée de cette session. Pour la journée du vendredi 06 décembre, dans la salle d’audience de la Cour des Comptes, s’est déroulé, l’affaire Ministère Public contre le nommé Aroun Ballo, inculpé pour viol.
Au courant de janvier 2023, au moment des faits, l’accusé Ballo, âgé de 55 ans, a invité la victime âgée de 14 ans à son domicile et lui offert du jus. Que lorsqu’elle a fini de prendre cette boisson non alcoolisée, curieusement, elle commençait à somnoler. Ce qui a permis à l’inculpé de lui entretenir de rapport sexuel. Face au regard des faits, et après avoir reconnu coupable, la Cour, par le biais de son Président Enock Sanzé, a condamné Aroun Ballo, à 20 ans de travaux forcés.
Cependant, en la salle d’audience de la Cour de Cassation de Bangui, a eu lieu l’affaire Ministère Public contre Eric Guissimandji, accusé pour vol à main armée et assassinat.
Pour des amples informations, au mois d’avril 2021, aux environs de 18 heures, derrière l’aéroport Bangui-M’Poko, que l’inculpé Éric Guissimandji et ses acolytes, ont braqué une motocyclette.
Au cours de leur opération, ils ont ouvert le feu, et deux personnes innocentes ont trouvé la mort. Vu la gravité des faits, le Parquet Général à l’aide de Narcisse Issa, s’est focalisé sur les Articles 163, 166 et 168, et requis une peine de 20 ans de travaux forcés.
Malgré les plaidoiries de la défense de l’accusé représentés par les maîtres Kofondji et Ngassam, qui a demandé l’acquittement pure et simple de leur client. Mais, la Cour, par le biais de son Président, Laurent Ouambita, après avoir déclaré coupable de vol à main armée et assassinat, a condamné Eric Guissimandji, également à 20 ans de travaux forcés.
Régis Stéphane Banguima