L’Association Centrafricaine pour le Développement Economique et Local (ACDEL), a organisé le vendredi 13 décembre 2024, la cérémonie de clôture de la formation de 80 femmes et filles dans le 8ème arrondissement de Bangui. Ceci, dans le cadre du projet d’autorisation des femmes et jeunes dénommée «Fini Kodé».
Les matières enseignées lors de cette formation sont entre autres, Entreprenariat, production de gari à la base de maïs, l’Anglais et l’Informatique. Cette formation est parrainée par le ministère de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Cette formation est sanctionnée de parchemin après 3 mois de recyclage.
Le président de l’Association Centrafricaine pour le Développement Economique et Local (ACDEL), Dieu-Beni Antiga Biancyri, n’a pas caché sa satisfaction, «je suis très émus, parce que nous avons commencé cette formation, il y a trois mois. Au départ, c’était très difficile, parce que nous n’avons pas eu d’accompagnement. Nous avons fonctionné sur nos propres ressources, à part quelques organisations comme FAFECA qui viennent par moment pour nous donner un coup de main. Si aujourd’hui, nous sommes arrivés à la fin avec toutes ces femmes dans la joie, franchement, je suis très émus», a-t-il exprimé.
Il faut noter que c’est une initiative de l’Association Centrafricaine pour le Développement Economique et Local (ACDEL). Le projet en question s’intitule «Fini Kodé».
Afin de promouvoir l’autonomisation de la femme, nous avons démarré avec l’entreprenariat des femmes, «nous avons formé les femmes en Anglais, en Informatique. Après cela, il y avait eu la formation sur la production de Gari pour pouvoir contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire en République Centrafricaine et favoriser l’entreprenariat agricole», a-t-il expliqué.
Pour le président de l’Association Centrafricaine pour le Développement Economique et Local (ACDEL), Dieu-Beni Antiga Biancyri, la place de la femme n’est pas seulement à la cuisine, mais plutôt dans l’entreprenariat. «Je me suis rendu compte qu’en Centrafrique, les sont beaucoup plus à la cuisine, elles sont beaucoup plus de tendre la main envers leur mari. Ce qui a fait qu’il y a un taux élevé de Violences Basées sur le Genre (VBG) dans les ménages. Je me suis dis qu’il faut contribuer quand même à quelque chose dans ce pays. C’est pourquoi nous avons lancé ce projet et nous pensons que cela se porte très bien», a-t-il souligné.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna