Le lundi 10 février 2025, le Ministre chargé du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, Annie Michelle Mouanga, a tenu une réunion avec les Secrétaires généraux des centrales syndicales. Cette rencontre fait suite à la réaction de quelques leaders de certaines centrales syndicales réunis au sein d’un collectif, qui ont tenu une Assemblée générale, le samedi 8 février 2025, qui disent ne pas reconnaître les six (06) centrales syndicales représentatifs et demandent l’annulation pure et simple de l’Arrêté portant leur représentation.
Au cours des échanges, Annie Michelle Mouanga, Ministre chargé du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, est revenue sur les principes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui régit le bon fonctionnement des travailleurs et syndicats.
Selon elle, la RCA appuyée par l’Organisation Internationale du Travail, a reçu la visite d’un expert qui a organisé une session de formation à l’intention de toutes les centrales syndicales. Malheureusement, certains d’entre eux, ne répondaient pas aux critères pour être un syndicat comme mentionnait le document de l’OIT. D’autres ne disposent pas de siège ni d’adhérents et se sont retirés eux-mêmes.
En réaction, le membre du gouvernement, demande à ces derniers de rentrer dans le dialogue social, le fait qu’ils ne soient pas représentatifs n’exclut pas qu’ils travaillent. «Ceux qui se plaignent aujourd’hui, la logique serait mieux de se rapprocher de ses centrales syndicales les plus représentatifs, d’exprimer leur préoccupation, afin qu’à leur tour, ils puissent présenter la situation au ministère du Travail qui est leur interlocuteur en vue de trouver des solutions durables», a mentionné le Ministre.
Il convient de souligner en République Centrafricaine dispose plus d’une trentaine de centrales syndicales qui, malheureusement ne défendent pas l’intérêt général des travailleurs. Certaines centrales sont détournées de leurs objectifs et militent pour le compte de certains leaders de l’opposition.
Carole Bycekoan