Dans une note rendue publique la semaine dernière, l’Union Syndicale des Conducteurs de Centrafrique, a constaté avec beaucoup de regret et de consternation le déchirement profond ces derniers temps entre les Centrales Syndicales non représentatives avec les six (06) autres Centrales Syndicales représentatives en Centrafrique.
Loin pour de soutenir un camp, l’USCC veut rappeler à l’ensemble des Centrales Syndicales que depuis plus de 20 ans, la RCA pays n’a pu organiser les élections sociales pour déterminer les Centrales Syndicales les plus représentatives, laissant court à la création en désordre des plates formes syndicales et des collectifs qui n’ont aucune base juridique qui, d’ailleurs, ne sont pas reconnus par l’Organisation Internationale de Travail (0IT).
Le gouvernement Centrafricain, à l’instar d’autres pays du monde, veut ramener toutes les Centrales Syndicales à se conformer aux normes internationales sur la question de la représentativité.
C’est ainsi, qu’ensemble avec le syndicat, ils ont inscrit dans le document de pacte social comme priorité les élections sociales. Il faut noter que ce document a été paraphé par l’ensemble des organisations syndicales en Centrafrique, et pour lancer ce processus, le gouvernement a sollicité l’appui du Bureau International de Travail (BIT), qui a mis à sa disposition un Expert qui a animé un séminaire à l’attention de tous les Responsables syndicaux de Centrafrique, sur la thématique de l’élection sociale.
Il est à préciser que durant le processus électoral, la Ministre de Travail, Michelle Mouanga, a largement communiqué avec toutes les Centrales Syndicales sur les résultats provisoires et les a toutes conviées à la délibération.
Devant ces faits vérifiables évoqués ci-haut l’Union Syndicale des Conducteurs de Centrafrique s’interroge sur la cause réelle de ce déchirement entre les centrales syndicales.
La représentativité empêche-t-elle les autres Centrales syndicales d’exister de travailler ? De bénéficier des subventions pour le défilé marquant la fête Internationale du Travail ? De dialoguer avec les employeurs et le Gouvernement sur les revendications de nos syndicats respectifs ?
Au regard de cette situation, l’Union Syndicale des Conducteurs de Centrafrique, félicite le gouvernement Centrafricain et le Président Touadéra, pour avoir instruit Madame le Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, d’assainir le secteur syndical et le rendre conforme aux textes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
L’Union Syndicale des Conducteurs de Centrafrique (USCC), encourage Madame le Ministre du Travail et de l’Emploi à poursuivre le dialogue social et rendre le fichier syndical plus moderne et accessible à tous, en vue d’éviter des contestations électorales inutiles pour les prochaines élections sociales de 2027.
Enfin, l’USCC appelle tous ses camarades leaders des centrales syndicales à la responsabilité et à la solidarité. La question de la représentativité ne doit pas être une source de division, mais plutôt, une fierté pour notre pays qui a renoué avec la démocratie sur tous les plans.
Il convient de préciser que plus de la moitié des responsables syndicaux qui composent cette représentativité étaient les dirigeants, ainsi que les formateurs à qui, ils ont fait confiance pour leurs expertises et expériences, dans le monde syndical.
La RCA a besoin d’une paix sociale durable pour son épanouissement.
La Rédaction