La République Centrafricaine, à l’instar d’autres pays de la planète, a célébré le jeudi 27 février 2025, la Journée Mondiale des ONG. Ceci autour du thème «Nexus et localisation, vers une action humanitaire, plus durable et inclusive». Des activités y relatives, ont eu lieu au Palais de l’Omnisport à Bangui, à travers différentes expositions des stands des ONG, en présence du Président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Emile Gros Raymond Nakombo et des représentants des différents départements ministériels.
Célébré le 27 février de chaque année, la Journée Mondiale des ONG, permet de souligner l’importance du secteur des ONG à travers le monde. Malheureusement, en République Centrafricaine, certaines ONG internationales qui devraient être considérées comme acteurs de développement, sont impliquées dans la crise Centrafricaine.
Ces dernières se sont détournées de leur objectif qui est celui d’encourager une approche plus intégrée entre aide humanitaire, développement et consolidation de la paix en favorisant une meilleure inclusion entre gouvernement et la communauté.
Entretemps, certaines de ces ONG internationales en Centrafrique fournissent des armes et munitions de guerre aux groupes armés pour massacrer la population Centrafricaine qui n’aspire qu’à la paix, en vue de piller et voler les richesses naturelles du pays.
Lors de la commémoration de cette Journée, la représentante du Ministre chargé de l’Action Humanitaire, Yamado Taramo a, dans son discours de circonstance, exhorté les ONG à mettre en œuvre les actions humanitaires dans les zones où les besoins sont énormes, car dit-elle, il est primordiale pour les Organisations Non Gouvernementales nationale et internationale d’engager sur les axes stratégiques du Plan Nationale de Développement, qui constitue désormais le référentiel de la politique publique.
En 2024, le gouvernement a initié un projet de Loi portant organisation et fonctionnement des ONG en République Centrafricaine, afin de mieux contrôler ses actions sur le territoire national.
Carole Bycekoan/Jocelyne Goudidénago