Le monde a célébré le 04 mars 2025, la Journée Internationale de Lutte contre l’Exploitation et Abus Sexuels. Cette journée vise à reconnaître l’importance de la lutte contre cette odieuse violation des droits humains. Cependant, de centaines de milliers d’activistes, de membres de la communauté et de dirigeants du monde entier, ont réaffirmé leur engagement pour combattre et développer les services et les protections pour les survivants.
Selon l’Organisation Internationale du Travail, près de 5 millions de personnes par an, exclusivement des femmes, sont victimes des cas d’exploitation sexuelle forcée, dont les enfants représentent plus d’un cinquième de toutes les victimes de l’exploitation sexuelle commerciale. Un nombre important de jeunes filles se font également piéger par l’exploitation sexuelle en raison de leur vulnérabilité et du manque de services spécialisés.
Dans le contexte Centrafricain, des individus de sexe masculin ne sont pas non plus à l’abri de ce fléau et plusieurs femmes, jeunes filles sont souvent victimes de l’exploitation et abus sexuelles de la part des forces étrangères dans le pays. L’exemple palpable des soldats de la Sangaris et de certains contingents de la Minusca qui, depuis 2014 jusqu’à ce jour, sont accusés d’abus et exploitation sexuels, auxquels, les victimes continuent de réclamer justice.
Dans certaines administrations public ou privée, ces cas sont parfois enregistrés. Face à cette situation, le gouvernement centrafricain, a initié une Loi, votée par l’Assemblée Nationale et promulguée par le Président de la République Pr, Faustin Archange Touadéra, en vue de lutter contre les violences faites à l’égard des femmes.
Notons que c’est depuis 2009, le 4 mars a été désigné comme la Journée Mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle. Chaque année, ce jour-là, des centaines de milliers d’activistes, de membres de la communauté et de dirigeants du monde entier reconnaissent l’importance de lutter contre cette odieuse violation des droits humains et réaffirment leur engagement à la combattre et à développer les services et les protections pour les survivants.
Carole Bycekoan/Jocelyne Goudidénango