L’affaire de chef rebelle centrafricain Armel Mingatoloum Sayo, arrêté au Cameroun, connaît un nouveau rebondissement. Une vidéo qui devient virale ces derniers jours sur les réseaux sociaux, révélant comment le plan de déstabilisation de la République Centrafricaine, a été concocté, avec le concours de deux mystérieux barbouzes Français, répondant au nom de Jean-Louis Gros et Jacqueline Rondo, ont appuyé Armel Mingatolum Sayo, dans son projet échoué du renversement de régime Touadéra.
Depuis l’arrestation d’Armel Mingatoloum Sayo à Douala au Cameroun, jusqu’aujourd’hui, les Centrafricains se posent la question de savoir pourquoi il n’est pas extradé vers la République Centrafricaine, malgré que les autorités camerounaises aient été saisies officiellement pour le rapatriement de ce présumé criminel sur le sol centrafricain ?
Dans cette affaire, il est important de noter qu’Armel Mingatoloum Sayo détient un passeport français. Ce qui lui a donné le privilège d’être un citoyen français. C’est dire que l’ambassade de France au Cameroun doit le protéger.
Ce qui pousse certains observateurs avertis à poser certaines questions, que cache l’ambassade de France en délivrant des passeports aux détracteurs du peuple Centrafricain ? Quel jeu joue la France en République Centrafricaine ? Les ennemis du peuple Centrafricain et de l’opposition ne sont-ils pas trop nombreux à être des citoyens français ? Les réponses à ces questions sont évidentes.
Aussi curieux que cela puisse paraître, l’extradition d’Armel Mingatoloum Sayo semble traîner au point de susciter des interrogations tant sur le plan national et international. Ces questions aussi claires et justes, ont fini par trouver des réponses probantes dans une vidéo virale qui circule ces derniers jours sur les réseaux sociaux, qui parait révélatrice sur le plan de coup d’Etat échoué d’Armel Mingatoloum Sayo, avec l’appui de ce qui reste pour le moment du réseau France-Afrique.
D’après cette histoire exceptionnelle que l’auteur de la vidéo a titré «Chroniques de Françafrique», non seulement, il a révélé ce projet de coup d’Etat manqué, mais il a également apporté des preuves tangibles (audio, vidéo inédites et photos) de l’implication de Sayo et son groupe, la «Coalition Militaire de Salut du Peuple et de Redressement» (CMSPR), dans ledit projet de coup d’Etat manqué.
Parmi ces preuves citées à travers leurs canaux, on pouvait apercevoir Armel Mingatoloum Sayo sur une photo, en compagnie d’un homme d’un sujet européen, de toute évidence, de nationalité française, présenté comme l’un des vieux barbouzes de la Françafrique, répondant au nom de Jean-Louis Gros.
Également, on pouvait écouter clairement ce dernier discuter dans un échange téléphonique avec Armel Mingatoloum Sayo des stratégies visant à renverser les institutions de Bangui. Outre, ce Jean Louis Gros, Armel Mingatoloum Sayo, a eu également à échanger avec une certaine Jacqueline Rondo, toujours de nationalité française, qui s’est présentée à son interlocuteur comme présidente d’un groupe de recherches sur l’Afrique.
Et celle-ci de faire miroiter des promesses surprenantes au chef rebelle centrafricain, Armel Sayo, sur fond d’exploitation du pétrole centrafricain. Voilà comment on pousse certains Centrafricains pour le moins égoïstes et ayant des ambitions démesurées à faire du mal à leur propre pays. De quoi à comprendre aisément les raisons d’instabilité récurrente du territoire centrafricain.
Afin de couronner le tout, dans une courte séquence vidéo, publiée toujours par l’auteur de la présente révélation, on voyait des éléments de la CMPSR, entourés leur chef d’Etat-major de ce groupe armé, en la personne de Florent Kéma, qui est ancien député Centrafricain, en train de chanter et envoyer des messages sur un élément des FACA, blessé et qui gémissait au sol.
Dans son médiocre message démoniaque, Florent Kéma annonçait des attaques d’envergures que la CMPSR comptait lancer contre les positions des FACA. Quelques jours après cette annonce, la CMSPR frappait la position des FACA au village Bodjomo, dans le Nord-Ouest de la RCA. C’est dire combien, il faut prendre au sérieux la menace que constitue cette rébellion pour la paix et la stabilité en RCA, en dépit de l’arrestation d’Armel Mingatoloum Sayo, dont l’extradition tarde à se matérialiser.
Il y a lieu de se demander les raisons pour lesquelles les autorités camerounaises font trainer ce dossier. Et pourtant, au vu des éléments cités ci-hauts, il apparait clairement que cette tentative de déstabilisation de la RCA, et autres crimes commis par la CMPSR.
Des sources généralement bien informées et proches du dossier, ont confié que les autorités camerounaises subiraient de pressions de la part de l’ambassade de France dans ce pays frère. L’Ambassade de France qui ne verrait pas de bon œil l’extradition d’Armel Mingatoloum Sayo vers Bangui. Et ce, à cause de la nationalité française dont bénéficierait ce dernier.
Face à cette situation, le peuple Centrafricain réclame tout simplement l’extradition d’Armel Mingatoloum Sayo, afin qu’il puisse répondre de ses actes devant les juridictions nationales. Cela va servir d’exemple aux mercenaires et bandits de grand chemin qui veulent maintenir la RCA en particulier et la sous-région en général dans les incertitudes sécuritaires.
En tout état de cause, l’Assemblée Nationale Centrafricaine, a tout intérêt à interpeller l’ambassadeur de France en Centrafrique, Bruno Foucher, pour des explications. Car, il y va de la vie du peuple Centrafricain.
Ces deux mystérieux barbouzes Français, notamment Jean-Louis Gros et Jacqueline Rondo qui ont aidé Armel Mingatoloum Sayo dans son plan de coup d’Etat échoué, doivent être recherchés, arrêtés et les traduire devant la justice. Car ces mercenaires de Sayo, continuent de massacrer des civils dans les villes de province de la RCA. Et les images sont publiées sur les réseaux sociaux par un certain commandant militaire de la rébellion de Sayo sur le terrain, Florent Kéma.
Cette idée de paternalisme de la France doit cesser ! Et le peuple Centrafricain réclame justice !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna