Les vieux démons du temps de Abbas Mahamat Tolli semblent de retour à la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale). Appelant le chat par son nom, pour ceux qui se cachent derrière des écrits maléfiques contre les valeureux fils de l’Afrique : Sieur Otoumou Jean-Clary, le Gabonais qui occupait le poste de Directeur Général d’Exploitation à la BEAC. Ceci, malheureusement pour des intérêts intestinaux au détriment de l’intérêt général.
Ce cadre de la BEAC fait partie des personnes visées par le mouvement du personnel opéré par le Gouverneur de la Banque. Ne supportant plus ce mouvement, l’aigreur l’a emporté irrésistiblement sur la voix de la délation, à travers les réseaux sociaux.
De quoi s’agit-il ?
Des écrits malveillants circulent depuis le week-end dernier sur les réseaux sociaux concernant la BEAC. Le contenu révèle déjà au grand jour ses auteurs, notamment les vieux démons qui ont donné du cyanure à avaler à l’ex-gouverneur de la Bangui, en l’occurrence M. Abbas Mahamat Tolli. Aucun personnel de la Banque ne trouverait d’étranges l’odeur et la couleur de l’encre indélébile des mêmes personnes ayant manœuvré, par le passé, dans l’ombre obscurcissant pour faire mal au gouvernement de la Banque. Otoumou et sa clique entendent faire feu de tout bois pour ternir l’image de l’actuel Gouverneur de le BEAC à travers ces écrits nauséabonds sur les réseaux sociaux des délations son fondement.
Il est à regretter d’entendre des gens antiréformistes et antiprogressistes s’attaquer à la clairvoyance et à la bonne gouvernance de l’actuel Gouverneur. Selon les textes de dénigrement sur les réseaux sociaux, la clique de Otoumou ose traiter M. Yvon Sana Bangui de quelqu’un qui ferait de la «chasse aux sorcières» ou qui serait dans le «favoritisme». Les deux pêchés reprochés au Gouverneur en exercice sont justifiés par la clique de Otoumou par son propre limogeage au poste du DG d’Exploitation ; puis le mouvement du personnel au début de sa prise de fonction. Mais, les personnes avisées de la Banque le savent très pertinemment qu’il s’agit purement et simplement de la machination et de la haine de l’ancien DG d’Exploitation qui est connu pour ce genre d’entreprises malsaines depuis le temps de l’ex-Gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli.
Seulement, c’est mal connaitre Yvon Sana Bangui. Fin connaisseur de sa maison, la BEAC pour y avoir occupé graduellement presque tous les postes stratégiques, son accession à la tête du gouvernorat de la Banque, le 1er mars 2023 n’a été que la forme achevée d’un parcours sans faute. Les rouages et méandres de la maison sont devenus son quotidien. Ce n’est pas les réformes nécessaires qu’il ne saurait pas mener à bon escient ni le placement du personnel selon le principe de ‘’l’homme qu’il faut à la place qu’il faut’’ qu’il peut s’en tromper. En somme, Otoumou et sa clique ne font que tomber dans leur propre piège d’incompétence et de déni de réalité.
Des réformes salutaires
L’heure n’est pas encore au bilan du 6ème Gouverneur de la BEAC qui n’a totalise qu’un an sur son septennat. Moins encore ce n’est pas ici le lieu de le faire ou les institutions compétentes en la matière. Seulement, sur les points qui choquent l’ex-DG d’Exploitation et sa clique, il est à reconnaitre que le Gouverneur n’a mené que des réformes salutaires pour l’institution monétaire sous-régionale. Mais, puisque pour faire l’omelette, il faut casser des œufs, les fainéants, comme à leur habitude, ne pourront jamais accepter leurs limites prouvées. Leurs outils de défense deviennent alors les délations, les calomnies, la diffamation… C’est exactement ce que l’on a pu constater depuis le week-end dernier dans les réseaux sociaux au nom du Gouverneur de la BEAC.
D’abord, les réformes sur les primes sont considérées comme des «ruptures abusives des droits et privilèges»par les antiprogressistes. Alors qu’il s’agit-là d’une réforme capitale, afin de faire la lumière sur la gestion de ces fonds. Car, les primes sont devenues, à un moment donné, de sources potentielles de fuite d’argent, eu égard à un manque de transparence et de suivi. Les montants alloués à cette ligne sont devenus de plus en plus exorbitants. De quoi attirer l’attention du Gouverneur qui voudrait y voir clair. Pour cela, ce dernier a mis en place une commission chargée de faire la lumière sur la gestion de ces primes, en sorte que l’octroi de ce privilège ne profite qu’aux vrais ayants-droits, et non à des faussaires. Cela n’a pas plu à Otoumou et sa clique.
Ensuite, les réformes engagées sur les questions d’intérim également sont vues de mauvais œil par les antiréformistes. En effet, conscient du sous-effectif du personnel par rapport aux postes au sein de l’institution monétaire, le Gouverneur mis un regard sur les questions d’intérim une stratégie de combler les vides et les postes vacants. Seulement, il se pose un problème profond qui ne devrait échapper à toute personne avisée de la Banque : l’intérim est devenu une forme de «double-salaire» pour certains fonctionnaires de l’institution. Pour cela, le Gouvernement a engagé une réforme dans ce secteur pour que cette situation soit recadrée. Cela n’a pas plus à Otoumou et son clic.
Enfin, le favoritisme ne rime guère avec le professionnalisme. Seulement, force et d’entendre dans la campagne de désinformation sur le Gouverneur que le mouvement du personnel de BEAC porte la marque d’un certain favoritisme. Alors que l’équilibre et l’équité sont bien observés aujourd’hui au sein du personnel. D’ailleurs, point n’est besoin de faire allusion à cet aspect, sachant pertinemment que le Directeur de cabinet du Gouverneur lui-même n’est pas de nationalité centrafricaine.
Bref, toute personne avisée qui entend ces délations du genre «chasse aux sorcières» ou «règlement de compte» ou «incompétence» sur la personne de Yvon Sana Bangui comprendrait aisément le colmatage de la cabale médiatique de ces derniers temps sur la personne du Gouverneur. Les valeurs éthiques et déontologiques imbues en cet homme de 50 ans fondent en lui le caractère imperturbable qui le guide dans l’esprit sans cesse d’intégrité et d’excellence.
La Rédaction