Le projet d’«Education pour tous et toutes», visant à faciliter l’accès à l’éducation des jeunes non scolarisés, a été lancé le 19 mars 2025, dans la ville de Berberati, chef-lieu de la préfecture de la Mambéré-Kadeï. Un évènement qui marque une étape décisive dans les efforts collectifs afin d’assurer un avenir meilleur aux générations futures du pays. Cette initiative, a bénéficié de l’appui technique et financier de l’Agence Française pour le Développement (AFD).
Ce projet va demmarer dès le 1er septembre 2025, avec une durée de 48 mois, s’engage précisément dans cette voie. Car, cela va contribuer à l’améliorer de l’accès à l’éducation pour les enfants et les adolescents, mais aussi à renforcer la qualité de l’enseignement, en assurant une pédagogie sensible au genre, en formant les enseignants et en redynamisant les comités locaux de protection dans les écoles.
Selon le discours du ministre d’Etat à l’Education Nationale, Aurélien Simplice Kongbelet-Zingas, ce programme, donne l’occasion aux jeunes non scolarisés, ceux et celles qui ont abandonné depuis, leurs études, de reprendre le chemin de l’école, afin de poursuivre leurs études. «L’éducation, est la clé de voûte de l’émancipation et du développement, a toujours occupé une place de choix dans les priorités de l’État centrafricain. C’est un pilier incontournable de notre politique publique et un levier stratégique pour assurer la paix, la stabilité, et la prospérité de notre cher pays. Cependant, comme nous le savons tous, la République Centrafricaine, fait face à de nombreux défis dans ce secteur, exacerbés par des inégalités de genre persistantes, des infrastructures insuffisantes et une qualité d’enseignement qui reste en deçà des standards internationaux», a-t-il dit.
La mise en œuvre de ce projet illustre l’engagement du gouvernement à relever les défis ensemble avec l’appui de ses partenaires, dont l’AFD qui a financé l’a financer à hauteur de 13 millions d’Euros, et au travail du consortium mené par FCA, ce projet prendra une forme concrète, tangible, sur le terrain.
Ledit projet, a pour ambition de transformer les conditions d’éducation, en particulier pour les filles et les enfants qui ont un besoin spécifique, afin qu’ils puissent accéder à une éducation de qualité, sans discrimination, et dans un environnement propice à leur épanouissement personnel et académique.
A en croire le ministre d’Etat Zingas, «sur le Plan Sectoriel de l’Education 2020-2029 (PSE), dont la mise en œuvre est au cœur des priorités de mon ministère, vise à améliorer l’accès, la qualité, et la gouvernance du secteur éducatif dans notre pays. Ce projet EPT s’inscrit parfaitement dans les axes stratégiques du PSE, nous permettre de travailler main dans la main avec les autorités éducatives, les enseignants, les parents d’élèves et les communautés, pour créer des opportunités équitables d’éducation pour tous. en effet, réduire les inégalités de genre qui persistent dans l’accès à l’éducation, notamment dans nos zones rurales et les zones de conflit», a-t-il indiqué.
Ainsi, au-delà des infrastructures scolaires et des équipements pédagogiques, l’accent sera mis sur la formation des enseignants, la sensibilisation des communautés et la protection des enfants, aussi, de réduire les inégalités de genre qui persistent dans l’accès à l’éducation, notamment dans nos zones rurales et les zones de conflit.
Jocelyne Goudidenango