Dans un communiqué rendu public le mercredi 09 avril 2025, et signé par le Chef d’Etat-major des armées, le Général d’Armée, Commandant, Zone de Défense Autonome de Bangui, Zéphirin Mamadou, l’Etat-Major des FACA, qualifie de manœuvres déstabilisatrices des ennemis de la paix, à travers une vidéo sur les réseaux sociaux montrant des soldats des FACA, qui infligent des sévices corporels à un groupe de personnes allongées à plat ventre, à Zawa. Toutfois, l’Etat-Major des Armées rassure la communauté centrafricaine et internationale, qu’il continuera dans le cadre de sa mission à préserver l’intégrité territoriale et à garantir la protection de la population ainsi que de leurs biens. Des plus amples informations dans nos prochaines éditions.
Selon ce communiqué de l’Etat-major des armées, des vidéos datant de plus d’un an, deviennent virale sur les réseaux sociaux, comme si c’est une vidéo des faits d’hier, concernant des soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en mission à Zawa dans la sous-préfecture de Yaloké. Ces vidéos montrent des soldats des Forces Armées Centrafricaines qui infligent des sévices corporels à un groupe de personnes allongées à plat ventre.
Pour l’Etat-major des armées, ces vidéos qui ont refait surface, sont une récupération des ennemis de la paix pour tenir l’image des Forces Armées Centrafricaines en reconstruction.
De tout ce qui précède, l’Etat-major des armées précise plutôt qu’il s’agit d’un lieu dont l’accès est interdit au public. En effet, il s’agit des sites miniers exploités et abandonnés. Mais, la population environnementale a choisi d’y accéder pour creuser des tunnels horizontaux ou inclinés dans ces anciens puits de mine. En 2024, il y a eu des effondrements dans lesquels dix-sept (17) personnes ont perdu leur vie dont trois (03) femme.
A la suite de cette catastrophe naturelle provoquée et dans le cadre de la protection de la population, les autorités politiques et administratives de la Sous-préfecture de Yaloké, ont instruit les militaires en mission commandée dans la zone, d’interdire l’accès sur ces anciennes mines à la population environnante. Cependant, cette population contourne ces restrictions pour accéder à ces fosses de mine désignées dangereuses, afin de se procurer des graviers malgré le niveau de risque élevé.
Face à ces actes de violence physique infligés à la population dans ces vidéos et dans le but de garantir la dignité, la liberté et la sécurité de chaque individu, l’Etat-major des armées a déjà procédé à la relève des éléments auteurs de ces actes, et il les a traduits devant un conseil de discipline conformément au règlement de discipline générale dans les armées.
Pour éviter l’infliction délibérée de douleurs ou de souffrances physiques, souvent dans un but de punition et d’intimidation, une mission de l’inspection générale de l’armée nationale, a été dépêchée dans la localité pour enquêter sur les faits et sensibiliser les militaires sur ce qui pourrait advenir en cas des abus physiques et/ou quelconque abus, lors des opérations militaires dans leurs zones de responsabilités, conformément aux textes nationaux et internationaux en vigueur.
L’Etat-major des armées rassure la population et la communauté internationale, qu’il continuera dans le cadre de sa mission à préserver l’intégrité territoriale et à garantir la protection de la population ainsi que de leurs biens, dans une approche dynamique de la défense nationale et de la protection des droits humains.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna