Le gouvernement centrafricain, par l’entremise de son Porte-parole, Maxime Balalou, a réagi à la situation sécuritaire qui prévalait à Zémio, dans la préfecture du Haut-Mbomou. Au cours de sa traditionnelle conférence de presse qu’il a personnellement animé le lundi 7 avril 2025, le membre du gouvernement est revenu sur les faits qui se sont produits. Lesquels faits ont conduit à un climat d’insécurité ces derniers temps dans la localité. Le Porte-parole du gouvernement qualifie de manipulation les faits qui se sont produits.
Suite à l’arrestation d’un élément d’auto-défense «A Zandé Ani Kpi Gbé», qui semait la terreur et la désolation au sein de la population, le 3 février dernier à Zémio et transféré à Bangui par les FACA et leurs alliés Russes, certains leaders locaux pro-occidentaux, ont profité de l’occasion pour créer des foyers de tension.
Pour ce faire, une enquête a été diligentée sur le terrain, à travers une mission gouvernementale qui a été dépêchée dans ladite ville. Il ressort de cette enquête, que les auteurs de ces agissements sont manipulés par certaines personnes mal intentionnées.
Selon le Porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, plusieurs jeunes venus d’ailleurs sont manipulés pour des raisons qu’on ignore, «vous savez, il y a beaucoup de manipulation à Zémio sur certaines personnes. Pas de moindre et on a leurs noms. Vous avez vu ce qui a été fait avec madame le Maire, une femme qui fait bien son travail. On a détruit ses biens et derrière ces choses, il y a des manipulateurs qui poussent et attisent le feu pour inciter à la haine et la violence», a-t-il expliqué.
Cette rencontre avec la presse a également permis au Ministre de la Communication et des Médias, de rassurer les habitants de Zémio en particulier ainsi que la population Centrafricaine en général que le gouvernement ne va pas se laisser faire puisque ces auteurs seront poursuivis ensuite, un travail de fond se fait pour mettre hors d’état de nuire les ennemis de la paix. Car, dit-il, la paix doit régner dans l’Est du pays et sur l’ensemble du territoire nationale, afin que les Centrafricains mènent une vie paisible et vaquent librement à leurs occupations.
Après ces agissements enregistrés, suite à cette arrestation les activités ont repris et la ville est toujours sous contrôle des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et de leurs alliés Russes.
Carole Bycekoan