Quelques jours après l’extradition de chef rebelle centrafricain, Armel Mingatoloum Sayo, le gouvernement, par l’entremise de son porte-parole, Maxime Balalou, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du lundi 12 mai dernier, a réagi. Selon lui, le communiqué de presse du Parquet est clair, Armel Sayo doit répondre de ses actes.
Cela est le souhait de tout le peuple Centrafricain face aux comportements criminels de certains fils du pays qui pensent que la RCA n’a pas encore changé. Désormais, pas de prime à l’impunité ! C’est la politique instaurée par le Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra.
S’agissant de l’extradition du chef rebelle Armel Mingatoloum Sayo, manipulé par des puissances extérieures pour déstabiliser la RCA, Maxime Balalou, au cours de sa traditionnelle conférence de presse du lundi 12 mai dernier, a fait savoir qu’il ne peut pas commenter la décision de la justice. Car, poursuit-il, «la République Centrafricaine travaille en symbiose avec ses voisins», a-t-il déclaré.
Selon lui, l’extradition de Sayo, témoigne à suffisance que le pays entretient une bonne relation sur le plan diplomatique avec le Tchad. Le communiqué de presse du Parquet est clair, Armel Sayo doit répondre de ses actes !
«On doit attendre la décision de justice sur les chefs d’accusation portés contre ce dernier. Le gouvernement ne peut pas accepter qu’on déstabilise les institutions du pays. Ce temps est révolu, la République Centrafricaine d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, et les choses ont changé», a ajouté Maxime Balalou.
Pour le porte-parole du gouvernement centrafricain, avec l’arrestation et l’extradition de Armel Mingatoloum Sayo du Cameroun vers la RCA, c’est un signal fort à l’endroit des ennemis de la paix et fauteurs de trouble en République Centrafricaine.
A en croire ce dernier, la suite du processus en cours devant la justice, va révéler le complot ourdi contre le peuple Centrafricain et que tous les auteurs ainsi que les co-auteurs répondront de leurs actes.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna