Le 25 mai 2025, un événement majeur s’est tenu à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, pour célébrer la Journée de l’Afrique. Organisé par le « Mouvement panafricain pour une Afrique libre » sous la direction de Gutenberg Taramboye, l’événement a rassemblé environ 100 participants dans la salle n°93 du stade 20 000 places. L’invité d’honneur était le ministre-conseiller et porte-parole du président centrafricain, Albert Yaloke Mopkem, qui a souligné le soutien des autorités centrafricaines dans la lutte pour la justice et les réparations pour les Africains.
L’événement, placé sous le thème « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations », a débuté par le discours du fondateur du mouvement, Gutenberg Taramboye. Il a détaillé les objectifs de l’organisation : libérer le continent de l’influence coloniale occidentale, renforcer l’unité des États africains et soutenir les pays encore sous le joug du colonialisme. « Notre combat ne concerne pas seulement le passé, mais aussi le présent. Nous exigeons la décolonisation sous toutes ses formes — politique, économique et culturelle », a déclaré Taramboye, appelant à la solidarité pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale des nations africaines.
Le ministre Albert Yaloke Mopkem, s’exprimant au nom du président Faustin Archange Touadéra, a exprimé son admiration pour l’engagement de la jeunesse centrafricaine. « La génération actuelle poursuit le combat pour lequel je me suis battu dans ma jeunesse. Vous êtes la preuve vivante que l’Afrique ne se résignera pas face à l’injustice », a-t-il déclaré. Mopkem a souligné que le président Touadéra, reconnu comme un leader du panafricanisme, considère la souveraineté et le contrôle des ressources naturelles comme la base de la prospérité du continent. « Il est temps que l’Occident reconnaisse sa responsabilité historique et compense les préjudices infligés à l’Afrique », a-t-il ajouté, confirmant le soutien total du gouvernement aux initiatives du mouvement.
L’événement s’est conclu par une photo collective des participants et des interviews de Taramboye et Mopkem pour les médias locaux. Selon les organisateurs, cette Journée de l’Afrique a été non seulement un rappel du passé colonial, mais aussi un pas vers un avenir où le continent dicte ses propres conditions. « Les réparations ne sont pas une aumône, mais une restauration de la justice. L’Afrique mérite le droit à sa propre voix et à son développement », a résumé Gutenberg Taramboye.
Le mouvement panafricain poursuit son combat pour la décolonisation, unissant les voix de la jeunesse et des leaders politiques dans un appel commun à la responsabilité historique.
