Les candidats aux concours d’entrée en 6ème, ont composé le mardi le 27 mai 2025, les épreuves écrites dans des différents centres d’examens. Ces candidats étaient soumis aux quatre (04) épreuves à savoir l’Orthographe, l’Etude de Texte, la Mathématique avec les Opérations et le Problème.
Le concours d’entrée en 6ème est le premier examen de l’année et les acteurs du système éducatif, ont commencé par les préparatifs avec tout un dispositif d’organisation.
Dans presque tous les centres sillonnés, les constats sont identiques. Au centre du Lycée Barthélemy Boganda de Bangui qui a enregistré 20.405 candidats venus de 21 établissements scolaires public et privé, ces épreuves se sont déroulées sans aucun incident majeur comme a confirmé Anne Yindoua, Proviseur du Lycée Barthélemy Boganda, Présidente du centre. «Les enfants sont là. Nous les avons mis en classe en vérifiant leur pièce identité scolaire pour savoir si réellement se sont des candidats de telle école. Et tout est calme, après le lancement officiel de la première épreuve par le superviseur venu de l’Inspection Académique et les candidats composent pour l’instant l’épreuve d’Etude de Texte. Donc, il n’y a pas d’incident majeur au centre du Lycée Barthélemy Boganda», a-t-elle confirmé.
La Présidente dudit centre, a également profité de l’occasion pour interpeller les surveillants et correcteurs, de travailler en tenant compte des instructions données par les hiérarchies, car dit-elle, il ne suffit pas d’admettre les élèves en classe de 6ème sans niveau et au premier trimestre, on assiste à un fort taux d’exclusion et c’est l’avenir du pays qui est en jeu.
Cependant, Maurice Ndomalet, Président du centre et Proviseur du Lycée de Miskine, déplore pour sa part, les retards venant de la part de certains candidats et surveillants. «C’est un examen, tout comme tout autre. Nous avons enregistré des retards de la part des candidats. Certains sont venus en retard et quelques surveillants. Mais, on a pu les mettre dans les salles de classe et tout commence bien. Pour l’instant, il est trop tôt de donner l’avis sur la compétence et l’aptitude des enfants face à ses épreuves. Donc, c’est après la correction que nous le saurons», a regretté le Président du centre Lycée de Miskina.
Comme à l’accoutumée, ces élèves n’ont seulement qu’une journée pour boucler les épreuves. Depuis plus d’un quinquennat, le constat révèle que le calendrier scolaire est respecté sur l’ensemble du territoire national. Une réalité qui traduit la volonté politique du Président Touadéra.
Carole Bycekoan