Cette prise de position, doit sonner comme un message fort à l’endroit de certains leaders de l’opposition démocratique qui ne privilégient pas l’intérêt du peuple Centrafricain. Le samedi 31 mai 2025, sur le terrain de l’UCATEX, dans le 8ème arrondissement de Bangui, la jeunesse de cette partie de la capitale, s’est fermement opposée au meeting de certains membres de l’opposition soi-disant «démocratiques», réunis au sein du «BRDC». A l’origine, un tournoi de football qui a été organisé et la finale s’est jouée le samedi 31 mai 2025, le terrain de l’UCATEX.
Face à agitations de ces leaders de l’opposition démocratique, cette jeunesse dénonce les manœuvres des membres de cette plateforme politique, qui visent à déstabiliser le pays et cette jeunesse souligne par la même occasion que l’heure n’est plus à la manipulation des puissances étrangères.
Cette prise de position ferme intervient après une série de campagne de sensibilisation organisée par le «Mouvement de la Jeunesse Consciente de Centrafrique», appuyée par certaines organisations entre autres, l’«Association de la Jeunesse Républicaine de Centrafrique» et le «Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre», depuis plus d’un mois sur le même terrain.
Objectif, outillé la population de cet arrondissement en particulier et de la capitale Bangui en général sur le comportement peu honorable de certains hommes politiques centrafricains.
Comme à l’accoutumée, depuis plus d’un mois, le mode d’opératoire reste toujours le même. C’est toujours à travers un match de football, la danse et la scène comique, relatant l’ideologie des hommes politiques de l’opposition comme Dologuélé, Ziguélé, Mboli-Goumba, Tiangaye et autres, que le public venu massivement, contrecarré ce meeting, a été sensibilisé.
Sur les différents banderoles brandis, l’on peut lire «BRDC, bénit par des puissances étrangères» ; «Rétrograde et dénué de compassion» ; «Dévoué à la cupidité et aux trahisons» ; «Corrompre les valeurs nationales sans remords».
Pour le Coordonnateur de l’«Association de la Jeunesse Républicaine», Jerrick Andjipadjimo, l’heure n’est plus à la manipulation et cette mobilisation témoigne aujourd’hui la grandeur nature de la compréhension du peuple Centrafricain. «Nous avons mobilisé pour pouvoir sensibiliser la population sur les réalités de l’heure. On n’est plus à l’heure jadis, auxquelles, les opposants viennent manipuler, en donnant des miettes et que des gens se mettent à barrer la route et organiser le désordre. Aujourd’hui, nous assistons à une scène qui nous interpelle tous et qui témoigne la grandeur de la compréhension du peuple Centrafricain», a-t-il expliqué.
S’agissant de l’occupation de ce terrain, que l’un des leaders du «BRDC», incrimine cette jeunesse comme les marionnettes de parti politique «MCU», en le Coordonnateur de l’«Association de la Jeunesse Républicaine», répond en ces termes, «la jeunesse a formulé une demande auprès de la sous-ligue, auprès des autorités locales, l’autorisation du terrain. Et cette autorisation a été accordée afin que nous puisons organiser cette activité sportive qui unie le peuple. Contrairement à ce que les racontent sur certains ondes de radio ou sur les réseaux sociaux».
Selon ce dernier, le «BRDC», c’est une organisation que les Centrafricains pensent qu’il veut le développement de ce pays, alors que ces leaders se mobilisent pour boycotter cette activité sportive de la jeunesse qui vise à consolider la paix et le développement du pays.
Pour ce leader jeune, c’est n’est pas normale ! C’est une honte pour cette organisation qui se réclame de l’opposition. «Et si vous constatez bien, ceux qui viennent du côté du BRDC, ce ne sont que des enfants. Ce ne sont pas des adultes ! Des jeunes de moins de 18 ans. Cela est un acte criminel. L’effet d’enrôler des enfants venir boycotter une activité légale du peuple Centrafricain. C’est un manque de respect vis-à-vis du peuple Centrafricain».
Selon Jerrick Andjipadjimo, le meeting et le concert de casserole du «BRDC», sont un fiasco, car la population centrafricaine, a déjà compris leur politique. Et pour cela, ils n’ont qu’à revenir dans la 7ème République pour travailler avec le Président Touadéra.
Régis Stéphane Banguima