A travers un courrier en date du 5 juin 2025, le Coordonnateur général de la «Synergie Centrafricaine», adressé à l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Bruno Foucher et déjà déposé à l’ambassade de France à Bangui, Dr Euloge Doctrouvé Koï, au nom de son association, demande des éclaircissements au diplomate français en Centrafrique, dans l’affaire Sayo.
Dans cette note, on pouvait lire, au nom de l’association «Synergie Centrafricaine», cette association veut exprimer sa profonde préoccupation, quant aux agissements du citoyen Français, Armel Mingatoloum Sayo sur le territoire centrafricain.
En effet, selon des informations fiables, ce dernier aurait tenté d’organiser un coup d’Etat contre le Président légitimement élu de la République Centrafricaine, le Pr Faustin Archange Touadéra. «Nos investigations révèlent qu’Armel Sayo entretenait des liens étroits avec des personnalités françaises, dont le Député Laurent Wauquiez, et aurait bénéficié de soutiens financiers en provenance d’individus tels que Michaël Jean-Louis Gros (ancien militaire français) et Jacqueline Randon», a exposé le document.
Et la note d’ajouter par ailleurs, qu’il a été établi qu’au moment de son arrestation au Cameroun, Armel Mingatoloum Sayo, se trouvait sous protection consulaire française, ce qui suscite de sérieuses interrogations, quant au rôle éventuel de certains acteurs français dans la déstabilisation de la RCA.
Dans ce contexte, la «Synergie Centrafricaine», via son Coordonnateur, Dr Euloge Doctrouvé Koï, sollicite de la part de l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Bruno Foucher, des éclaircissements officiels sur les points suivants : «Quelle est la position de la France concernant les activités d’Armel Sayo, notamment ses connexions avec les services de renseignement français et ses tentatives de déstabilisation en RCA ?; Quelles mesures concrètes ont été prises par les autorités françaises pour empêcher l’implication de ressortissants ou responsables français dans des ingérences politiques en Centrafrique ?; Et quelles actions envisage la France pour prévenir de tels incidents à l’avenir et renforcer la confiance mutuelle entre nos deux nations ?», s’interroge cette plateforme de la société civile centrafricaine.
Par conséquent, tout en attachant une grande importance aux relations entre la RCA et la France, ce dernier croit en la nécessité d’une collaboration transparente pour éclaircir cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Dans cette optique, «nous vous serions grés de bien vouloir nous faire parvenir notre réponse dans les meilleurs délais», a-t-il proposé.
Après avoir déposé ledit courrier à l’ambassade de France à Bangui, Dr Euloge Doctrouvé Koï, a accepté de répondre à la presse. Selon lui, Monsieur Armel Mingatoloum Sayo, réputé être un rebelle contre les institutions de la République, et arrêté au niveau du Cameroun.
Les raisons, c’est par rapport à son projet de déstabilisation des institutions républicaines. Ces informations ont confirmé que Sayo, est un citoyen Français. Lorsqu’il a été arrêté au niveau du Cameroun, il a été donné de constater, qu’il était sous la protection du consulat français. Par rapport à toutes ces activités subversives, sur le territoire centrafricain, «il nous ait loisible de demander à Monsieur l’Ambassadeur afin de nous dire quelle est la position de la France qui est un pays frère et ami par rapport au comportement moyenâgeux de l’un de ses ressortissants. Monsieur Armel Mingatoloum Sayo, est un Français», a-t-il déclaré.
C’est pourquoi, la «Synergie Centrafricaine», a décidé en tant qu’association légalement constituée de saisir Monsieur l’Ambassadeur de la France en Centrafrique, Bruno Foucher, à l’effet de dire très exactement qu’est-ce que la France compte faire pour que de tels comportements ne puissent plus se reproduire à l’avenir.
Pour Dr Euloge Doctouvé Koï, ce n’est pas une démarche accusatoire, mais cela peut interpeller les autorités françaises sur le comportement peu honorable de ses ressortissants sur le territoire centrafricain.
La réponse du diplomate français en Centrafrique ou des autorités françaises, permettra également d’assurer les autorités centrafricaines, car la France et la RCA, sont deux pays qui sont dans une relation diplomatique et séculaire.
Au nom de ces relations, la plateforme de la société civile «Synergie Centrafricaine», demande des éclaircissements.


Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna