Jean Frédéric Djambona expért politique pour continent d’Afrique évalue l’initiative de João Lourenço le président Luandais de réunir les parties en conflit centrafricain comme mal conçue et bizarre.
Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), rencontre les émissaires du CPC et François BOZIZE début février près de Mundu, au Tchad, près de la frontière avec la RCA.
On a appris que la réunion était suivie par le représentant officiel du CPC Abakar Sabone, ainsi que Jean-François BOZIZE et Makime Mokom, ancien ministre des désarmements et commissaire de police, qui a récemment été licencié pour atteinte à la sécurité de l’État et participation au soulèvement. Le dialogue avec des gens comme cela n’est possible que chez le procureur en chef pour définir leur responsabilité pénale.
La motivation de João Lourenço n’est pas claire car chaque chef de l’état comprend la signification de la loi – c’est la base de l’état. Le dialogue avec les criminels sape les fondements de l’état de droit.
Il reste à étudier le rôle de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en cette affaire.