Les stationnements anarchiques de gros camions, ainsi que le non-respect des heures de leur circulation en pleine ville deviennent de plus en plus un sujet de préoccupation pour les usagers. Radio Lengo Songo s’est intéressé à ce sujet.
Ce problème n’est pas nouveau ! Il suffit de faire un tour sur l’avenue des Martyrs, plus précisément en face de l’INERAP qui est l’un des exemples les plus frappants pour se rendre à l’évidence. Ces conducteurs arrivent aujourd’hui à occuper presque toutes les avenues de la capitale Bangui. A cela s’ajoute leur circulation en pleine ville à des heures de pointe.
Cette situation préoccupe les Centrafricains qui ne cachent pas leur indignation, tout en sachant qu’il existe des points terminaux, à l’image du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC), indiqués pour le stationnement des camions remorques.
Le Centrafricain lambda n’a pas caché son indignation : «C’est un sentiment de désolation ! Je ne sais pas si cette manière de faire se passe dans les autres pays du monde. La manière dont ces camions sont stationnés tout le long de la route, franchement, cela fragilise la libre circulation», a déploré ce Centrafricain croisé par Radio Lengo Songo.
Cependant, la mairie de Bangui avait, d’ores et déjà, signé une Convention avec le Conseil Centrafricain des Chargeurs afin de leur octroyer un espace vers le Villa Kolongo dans le 6ème arrondissement de Bangui pour leur stationnement.
Jusqu’aujourd’hui, l’on se demande où en sommes-nous avec son application ? Le Maire de Bangui, Emile-Gros Raymond Nakombo, répond : «Vous savez, quand on signe une Convention y a une phase d’étude, c’est un centre qu’on leur concédé au niveau de Kolongo. Ce centre doit être aménagé. Déjà, nous sommes propriétaires de ce centre avec notre titre de propriété, c’est déjà notre apport. Et c’est très important ! Donc, nous attendons aussi que le Conseil des Chargeurs, comme l’Association du Syndicat des Transporteurs, participe pour que cela soit réglementé. Cette Convention existe, nous devons l’appliquer !», a insisté Emile-Gros Raymond Nakombo.
Les efforts de Radio Lengo Songo pour rentrer en contact avec les responsables du Conseil Centrafricain des Chargeurs afin d’en savoir un peu plus sur cette question a été vain.
Lydie SEREGAZA