Deux cents quarante et neuf (249) ex-combattants du Front Populaire pour la Renaissance du Centrafrique (FPRC), du Rassemblement Patriotique pour le Renouveau Centrafrique (RPRC) et le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) qui ont adhéré en 2020 au processus de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement (DDRR) apprennent des nouveaux métiers pour changer le cours de leur vie afin de faciliter leur réintégration socioéconomique. Ceci après avoir abandonné la rébellion.
Cette formation est l’un des objectifs que poursuit le Projet de Réintégration des Ex-combattants (PREC) qui est l’un des volets du Programme National de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement (PNDDRR), qui constitue une opportunité offerte par le gouvernement aux ex-combattants de refaire leur vie. Ce projet est en cours à Bangui, à Bria, à Birao et à Kaga-Bandoro.
Pour ce faire, à Birao dans la Vakaga, cent quatre-vingt et quinze (195) ex-combattants suivent des formations professionnelles sur des nouveaux métiers. Ces formations s’inscrivent dans le cadre du projet de réintégration des ex-combattants (PREC) financé par la Banque Mondiale, en partenariat avec le gouvernement centrafricain. Ces 195 ex-combattants ont librement porté leurs choix sur sept (7) filières prometteuses, selon les opportunités économiques de la région. Il s’agit des filières comme la couture, la mécanique et la conduite automobile, l’informatique, l’élevage, la culture attelée, le commerce et la soudure. A la fin de cette formation professionnelle d’ici la fin du mois de mai 2022, ils seront dotés de kits d’activités génératrices de revenus chacun. Un package est déjà préparé, selon leurs choix, à en croire les services de communication de DDRR.
Toutefois, il est nécessaire de signaler qu’aux côtés de ces ex-combattants, trois cent (300) jeunes à risque ou personnes vulnérables ont été choisis dans la communauté pour bénéficier de cette formation professionnelle. Tout comme les ex-combattants, ces jeunes à risque ont aussi choisi ces sept (7) filières.
Cependant, ces jeunes hommes et femmes à risque sont regroupés dans des différentes associations et groupements légalement constitués en vue de bénéficier de la formation. Le groupement porte son choix sur la couture, l’élevage ou encore sur informatique.
Les membres seront formés à la couture et recevront un kit collectif. Et ensuite, ce groupement mettra en place un bureau pour la bonne gestion et l’exploitation de kits obtenus.
Le PREC est aussi implémenté dans la Nana-Gribizi, où 700 jeunes à risque et 192 ex-combattants sont pris en charge par le gouvernement centrafricain à travers ce projet sur financement de la Banque Mondiale.
La Rédaction